Interview alumni - Alexandre PARADA, responsable d'affaires CVCD Plomberie

“Le travail finit toujours par payer”. Cette phrase, Alexandre PARADA l’a entendue plusieurs fois étant plus jeune, et c’est d’ailleurs devenue l’une de ses motivations. Diplômé d’un CAP Installateur Thermique et un BP MIGCS au sein du CFA Saint-Denis, Alexandre n’a renoncé en rien pour devenir responsable d’affaires en CVCD (Chauffage, Ventilation, Climatisation, Désenfumage) plomberie. Il nous partage aujourd’hui son parcours après sa formation au CFA, et nous livre certains de ses projets qui, nous en sommes convaincus, le mèneront à de belles choses ! 

Bonjour Alexandre ! Peux-tu nous parler un peu plus de ton parcours académique ? 

Bonjour ! Au sujet de mon parcours de formation, j’ai rejoint directement après le collège, le CFA Saint-Denis pendant 4 ans pour un CAP Installateur Thermique et un BP MIGCS. Ensuite j’ai obtenu un titre professionnel niveau Bac Technicien d’études en Génie Climatique, que j’ai poursuivi en réalisant un BTS Technicien supérieur d’études en génie Climatique. Après cette obtention, j’ai continué par une licence Gestion et Maintenance des Installations Énergétiques, pour ensuite achever mes études par une une école d’ingénieure en Ingénierie Éco-énergétique. 

Et alors, dis-nous, plutôt bon élève ou fond de la classe ? 

[Rire], il est vrai que j’en ai passé du temps à l’école, de 2012 à 2021 ! Avant et pendant le collège j’étais le jeune plutôt plaisantin, et qui avait du mal à accrocher aux matières, et qui ne trouvait pas l’utilité. Je n’étais pas aussi mature qu’à mon âge, j’avais une vision différente que j’ai regretté par la suite, car arrivé à un certain niveau d’études, je me devais de rattraper mon retard sur ces matières pour lesquelles j’étais peu regardant. Mon entrée au CFA a rendu mes formations plus attrayantes, les matières étaient liées au métier choisi, et j’ai été intéressé par les matières technologiques. Le Centre de Formation m’a rendu plus assidu et motivé par mes formations : j’ai trouvé la voie qui me correspond et où je peux m’investir pleinement. 

Aujourd’hui, c’est quoi ton métier concrètement ?  

Aujourd’hui je suis responsable d’affaires CVCD Plomberie. 

Concrètement mon travail est de faire le lien entre le client et l’entreprise en gérant à la fois :

• La partie commerciale : réponses aux appels d’offres, devis, prospection commerciale, etc…

• La partie technique : la faisabilité, l’amélioration et l’étude sur les différents projets de nos clients.

• Enfin, la partie gestion, avec le suivi des chantiers, des sous-traitants et fournisseurs, mais aussi par l’aspect financier des chantiers.

Selon la taille du projet, les ressources humaines sont de rigueur. Je gère des équipes avec des techniciens, composées d’apprentis que l’on nomme “des binômes compagnons-apprentis''. 

Et sur quel type de projet tu travailles avec tous ces profils ? 

Il y en a plusieurs en réalité, mais je souhaite en mettre trois en avant : 

• L'hôpital de la fondation Rothschild où nous refaisons l’ensemble du réseau d’eau froide et du réseau sanitaire avec l'alimentation des blocs opératoires et des locaux techniques ;

• La réflexion des locaux de la gare de l’Est à Paris ;

• Un hôpital en Seine-Saint-Denis, avec la création d'un réseau VMC double flux avec des enfumages, et l'alimentation des salles d'eau pour des personnes à mobilités réduites. 

L’ensemble de ces projets représente une valeur de 550 000€ au total. 

Il y a bien sûr plusieurs projets annexes qui concernent des particuliers, qui peuvent varier entre 5 à 30 000€.  

Et si on pense à l’avenir : des projets en vue ? 

Je souhaite continuer en tant que responsable d’affaires en génie climatique-chauffage- plomberie, et continuer dans ce poste pour prendre de l’expérience et monter en compétences. 

Par la suite, j’aimerais pouvoir évoluer dans ma carrière professionnelle et espérer un poste de directeur travaux ou directeur d’agence dans une entreprise de génie climatique.

Un conseil à donner aux plus jeunes ? 

Travailler dur et ne jamais rien lâcher. C’est le premier qui me vient à l'esprit, tout travail finit toujours par payer. C’est la phrase qui m’était souvent dite lorsque j’étais apprenti et cela s’est avéré. 

J’en aurais d'autres à partager mais je souhaite mettre l’accent sur celui-ci pour les encourager à faire ce qui les passionne au quotidien, et de suivre leur envie car cela débouche sur de la curiosité et l’envie d’apprendre.

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